C’est une belle histoire que celle d’un échange entre le nabi Jérémie et le Dieu des Hébreux…
A la sortie de l’hiver, durant la période de moindre présence de la lumière, l’attente est vive de revoir les beaux jours ; - mais qui dit qu’ils reviendront? Qui peut dire que tout n’est pas mort, sans fleurs, sans feuilles et sans fruits désormais et même encore aussi que des menaces ne pèsent pas sur l’avenir ?
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| L'amandier vigilant |
Qu’aperçois-tu Jérémie ?
« une branche d’amandier, l’arbre vigilant »
Bien vu dit le Seigneur: je serai vigilant, en effet, pour réaliser ce que j’annoncerai.
L’amandier, évoque la vigilance dans sa qualité de premier arbre à fleurir au printemps. Belle manière de visualiser la Parole divine contenant une promesse au sein de la nature endormie par une floraison délicate et subtile.
De cet arbre viendront les amandes fraîches et celles qui ensuite fourniront l’huile sainte pour les onctions.
Année après années, comment ne pas apercevoir avec les yeux de la foi la beauté d’un amandier en fleurs au bord des chemins en se disant en conscience: « C’est vrai que le royaume des cieux est déjà là et pourtant pas tout-à-fait là. » Une voix me dit aussi qu’il est au-dedans de moi.
Merci, amandier humble et fragile, de parler au coeur par ta beauté simple et ton parfum de miel. Comme à toi, il m’appartient d’être vigilant.
Février 2019
Werner Burki
Jérémie 1/11