24 novembre 2020

Nos pensées s'envolent vers vous


Nos promenades sont limitées et nos espaces réduits. Les visites sont rares et les gestes barrières maintiennent à distance. Pourtant, nos pensées s'envolent vers vous et lorsque certains d'entre vous se manifestent et donnent de leurs nouvelles, cela rend joyeux et reconnaissants.

Parfois les échanges sont douloureux car il est difficile de garder un esprit positif alors que la solitude, la souffrance et la confrontation à la mort nous environnent.

En ces circonstances nous voulons rester à "portée de voix" et vous redire que vous comptez pour nous et qu'il est précieux de partager des nouvelles, des "coups de gueule" ou des "encouragements".

Les situations sont multiples, elles évoluent quotidiennement. Le moral est bon un jour et le lendemain pèse sans que l'on sache pourquoi, vraiment.

On fait face comme des professionnels de la vie, au travail, au service, aux soins et l’on redouble d’astuces pour venir en aide au prochain. Nous subissons des contraintes certes, mais dans ce chaos incertain, nous voyons bien aussi tout ce qui éclaire notre chemin.

Donnez-nous de vos nouvelles, de vos joies ou de vos soucis et si vous avez le loisir de sortir un peu de chez-vous, levez la tête vers les balcons du ciel que visite chaque jour un rayon de soleil.


Marteau de porte à Granville
Photo Jacques Gradt

Un collègue pasteur, Jacques Gradt, a rassemblé des textes poétiques que nous vous envoyons avec joie. C’est un autre collègue, Jean Alexandre, qui les présente. Toutes ces paroles simples et fortes ont retenti bien souvent derrière les murs de prison de Paris, de Marseille, d’Aix ou d’ailleurs. Mais particulièrement là ou est perdue la liberté d’aller et de venir. Il s’agit d’une situation très difficile à vivre pour quiconque veut faire son chemin. Il est parfois redoutable d’accepter cette forme de punition.  


Aujourd’hui, notre liberté est simplement amenuisée.

Gardons l’humour et la douce sagesse d’un poème comme un viatique. Prenons la plume et pourquoi pas redisons les grands faits de nos journées de « confinés »… en alexandrins.

Werner Burki


Demandez nous les poèmes réunis par Jacques Gradt, nous vous enverrons le fichier avec grand plaisir.

Ouvrez nous donc la porte